Les 5 raisons de voyager seul(e)

En juillet 2017, j’embarque pour un mois de roadtrip à travers la Thaïlande SEULE.

Pourquoi je suis partie seule ? Premièrement j’avais envie de partir loin et durant un mois. Difficile de trouver des personnes pour me suivre dans mon délire. Ensuite, je me suis dit qu’il ne fallait pas attendre après qui ce soit pour voyager. J’ai donc décidé de partir seule, à l’aventure. Une expérience de plus. Pourquoi pas ?!

Je sais, ce n’est pas facile. On a peur de l’inconnu, de se retrouver seul avec soi-même. On a besoin de sécurité et de confort. Il faut se lancer et le vivre au moins une fois dans sa vie.

Après mon voyage seule, voici mon bilan. J’espère que ça vous encouragera.

Voyager seul, c’est :

1/ Sortir de sa zone de confort

Lorsqu’on voyage à deux, on a tendance à se reposer sur son binôme de voyage. On arrête de se cacher. Il est temps de se prendre en main et de sortir de sa zone de confort pour aller à l’encontre de nouvelles personnes. Les timides et les plus fragiles devront aller de l’avant et faire un travail sur eux-mêmes pour communiquer. J’avoue, je n’ai pas ce problème-là. Je suis une personne qui communique facilement. Pour ma part, mon souci était de converser en anglais. Voilà, j’ai dû faire un effort sur moi-même pour parler avec des étrangers en anglais. Pas à l’aise du tout mais bon, il le fallait.

2/ Rencontrer de nombreuses personnes

Lorsqu’on est seul(e), il est plus facile de faire de nouvelles connaissances. Oui mais comment ? Le meilleur moyen est de prendre une chambre en dortoir en auberge de jeunesse ou guesthouse avec un espace commun. A chaque fois que je m’installais dans un dortoir, j’allais me présenter à mes voisins de lits. Ainsi, j’entamais des échanges autour des sites à voir et des restos à faire. Si la personne était elle aussi seule, je proposais de visiter ensemble le lendemain. A chaque fois et dans chaque ville, j’ai rencontré des personnes formidables. A Bangkok, une irelandaise, à Ayutthaya, une française, à Sukhothai, 2 sœurs mexicaines, à Chiang Mai, 2 coréennes et des brésiliens, à Chiang Rai, un espagnol, une mexicaine et une anglaise et à Pai, une américaine d’origine équatorienne. Bref, cette mixité et ces échanges ont apporté un plus à mon voyage. Ces rencontres furent brèves mais intenses. J’en garde de bons souvenirs.

3/ n’écouter que ses envies

La liberté absolue… Voyager seul, c’est aussi être égoïste, ne penser qu’à soi et suivre son propre rythme. Lorsqu’on voyage à plusieurs, on subit les envies et les choix de chacun. Parfois faisant des concessions sur des visites. Il faut aussi s’adapter aux différents rythmes de chacun. Dur, dur de ne pas créer de déceptions.

Lorsqu’on voyage seul, on peut manger ce qu’on veut à n’importe quelle heure. Une envie de glaces ?! de smoothies ?! un mojito ?!  Il suffit d’écouter son corps, ses désirs et ses envies.

J’avoue que j’ai aussi changé mon itinéraire grâce à mes nombreux échanges. OU encore, une fois bien installée dans une auberge, j’ai décidé de rester deux nuits de plus. C’est top de faire ce que l’on veut.

4/ le dépassement de soi

Voir qu’on est capable de traverser un pays seul, de se débrouiller seul même parfois quand on est perdu (et qu’on demande de l’aide), de s’organiser seul est source de fierté. Chaque obstacle de la vie peut être maintenant surmonté. Cette peur de l’inconnu se transforme alors en fierté. Tu découvres la force, le courage et l’aventurier qui sommeille en toi. Après ce voyage, je me dis que je peux maintenant tout faire. Je recommande fortement aux personnes qui manquent d’assurance de vivre cette aventure au moins une fois dans leur vie. Je vous assure, c’est très bénéfique.

5/ Se découvrir

Partir loin et seul permet de faire le point sur sa vie et ses projets. Loin de sa routine stressante, on a le temps de prendre du recul, de s’inspirer et de penser à de nouvelles idées de projets. Loin des personnes néfastes et négatives de notre quotidien, il est facile de se faire plaisir. On se découvre une nouvelle énergie.  Pour ma part, j’ai profité des massages, des magnifiques paysages, des couchers de soleil et des dégustations de mets locaux.

Voyager seul n’a pas que des avantages. Voici les points négatifs :

• Lors de mon séjour, il m’a manqué le partage et la complicité avec un proche. Rire en vacances n’a pas de prix. Avec des nouvelles connaissances, on peut certes partager de bons moments mais il est difficile de rire aux éclats.
• Les anecdotes et les souvenirs seront les miens. Personne ne sera là pour me les rappeler.
• Pas de distraction pendant les longs trajets. Cela ne m’a pas empêché de bavarder avec une brésilienne pendant 3 heures. Mieux vaut prévoir un livre, de quoi écrire (comme moi) et des écouteurs.
• Manger seul le soir au restaurant ou sortir seul. Le pire, c’est boire un verre dans un bar à cocktails seul. Vous voyez la scène ? Pathétique !
• Ça coûte plus cher ! et oui, si tu penses que tu dépenseras moins, tu te trompes. Personne pour partager le prix du taxi ou de la chambre d’hôtel quand il n’y a pas de dortoirs. Pas d’Happy Hour pour toi, à part si tu bois les 2 verres ! hihi
• Personne pour te prendre en photo. Encore une fois, je ne me gênais pas pour demander aux gens de me prendre en photo. Ben oui, moi aussi je veux des photos souvenirs avec ma tête dessus (et pas que des selfies !)

Pour m’aider à organiser mon voyage en Thaïlande, j’ai utilisé ce guide écrit par une femme globe-trotteuse : Voyager seule en Thaïlande. Il existe aussi le guide Art de Voyager seule quand on est une femme.

Pour une première fois, je vous conseille de partir 10 à 15 jours seul. Un mois, c’est un peu long !

J’espère que cet article vous encouragera à tenter l’aventure. Si vous avez des hésitations ou des questions, n’hésitez pas à m’envoyer des messages ou à me laisser des commentaires.

Enjoy

Stef